Jean Marie LE POTIER (1887-1978) : Différence entre versions

De Les Côtes-d'Armor dans la Grande Guerre
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Il est incorporé le 23 février 1915 au 71e Régiment d’infanterie  caserne Charner à St Brieuc .
 
Il est incorporé le 23 février 1915 au 71e Régiment d’infanterie  caserne Charner à St Brieuc .
 
Il part aux armées le 7 juin 1915 et rejoint le 11 juin le '''9e bataillon de marche''' du [[71e régiment d'infanterie]] dans le secteur de [[Chanteclerc]] à l’est d’Arras, à 1km au sud-est de Roclincourt,où le régiment prend un court repos pour se préparer à de nouveaux efforts après l’offensive de mai dans le secteur sud d’Arras.
 
Il part aux armées le 7 juin 1915 et rejoint le 11 juin le '''9e bataillon de marche''' du [[71e régiment d'infanterie]] dans le secteur de [[Chanteclerc]] à l’est d’Arras, à 1km au sud-est de Roclincourt,où le régiment prend un court repos pour se préparer à de nouveaux efforts après l’offensive de mai dans le secteur sud d’Arras.
 Le 12 juin 1915, le 71° occupe le secteur de Chanteclerc.
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L'offensive est reprise le 16 juin.
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L'offensive est reprise le 16 juin.
Le 17 juin au soir le 71è se rend au repos près de Duisans après avoir subi d’importantes pertes et est relevé définitivement le 24 juillet de la région d’Arras.
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Le 17 juin au soir le 71è se rend au repos près de Duisans après avoir subi d’importantes pertes et est relevé définitivement le 24 juillet de la région d’Arras.
        Le 14 août, le 71è embarque à la gare de Mussey à  
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Le 14 août, le 71è embarque à la gare de Mussey à destination de l’Argonne secteur qu’il occupe jusqu’au 20 janvier 1916 et se rend au repos à Sainte-Ménéhould (caserne Valmy).     
        destination de l’Argonne secteur qu’il occupe jusqu’au 20 janvier 1916 et se rend au repos à Sainte-Ménéhould (caserne Valmy).     
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Le 21 février à 1heure du matin tous les bataillons, mis en alerte quelques heures plus tôt, quittent Sainte-Ménéhould et prennent la direction de Verdun.
        Le 21 février à 1heure du matin tous les bataillons, mis en alerte quelques heures plus tôt, quittent Sainte-Ménéhould et prennent la direction de Verdun.
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En cours de route l’ordre est donné d’arrêter et les bataillons sont répartis dans le secteur d’Avocourt.
        En cours de route l’ordre est donné d’arrêter et les bataillons sont     répartis dans le secteur d’Avocourt.
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Le régiment éprouve pendant les premiers jours de nombreuses pertes du fait des bombardements très violents déclanchés jour et nuit par les Allemands. Il ne se produit pas d'attaque d'infanterie et le secteur devient plus calme au mois de mars et d'avril.
        Le régiment éprouve pendant les premiers jours de nombreuses   pertes du fait des bombardements très violents déclanchés jour et nuit par les Allemands. Il ne se produit pas d'attaque d'infanterie et le secteur devient plus calme au mois de mars et d'avril.
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Aux premiers jours de mai, le 71è est relevé et se rend au repos dans la région de Triaucourt.
 
Aux premiers jours de mai, le 71è est relevé et se rend au repos dans la région de Triaucourt.
  
Ayant appris que son frère cadet Louis incorporé au 142è Régiment d’infanterie se trouve également dans le secteur au, il profite d’une permission pour aller lui rendre visite pensant qu’il est actuellement aussi au repos à l’arrière.  
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Ayant appris que son frère cadet[[Louis]] incorporé au 142è Régiment d’infanterie se trouve également dans le secteur au, il profite d’une permission pour aller lui rendre visite pensant qu’il est actuellement aussi au repos à l’arrière.  
Malheureusement il n’aura pas la joie de le voir. Arrivé à son cantonnement il apprend que Louis s’est fait tué la veille le 29 mai Fort de Vaux.
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Malheureusement il n’aura pas la joie de le voir. Arrivé à son cantonnement il apprend que [[Louis]] s’est fait tué la veille le 29 mai Fort de Vaux.
Il venait d’avoir 23 ans le 25 mai …
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'''Il venait d’avoir 23 ans le 25 mai'''
  
  

Version du 7 juillet 2014 à 09:56

Origine et Famille

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CENTRE GÉNÉALOGIQUE DES CÔTES D'ARMOR
Contact
Adresse : 3 bis rue BEL ORIENT
22000 SAINT-BRIEUC
Téléphone : 02 96 62 89 00
Pictos contact.png Courriel : secretariat@genealogie22.bzh
Cg22 centre.png Site Web : http://www.genealogie22.bzh
 
Joachim Marie LE POTIER
(1828- ????)
 
LE ROUX Jeanne Marie
(1822-1887)
 
 
PEDRON François Mathurin
(1823-~1886)
 
TARDIVEL Marie Thérèse
(1818-~1886)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LE POTIER Jean Marie
(1860-/ 1906)
 
 
 
 
 
 
PEDRON Jeanne Marie
(1858-/1911)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LE POTIER Jean Marie
(1887-1978)




Jean Marie LE POTIER est né le 17 juin 1887 au village Le Vaugouya en Allineuc.
Son père Jean Marie LE POTIER laboureur (1860- ????) et sa mère Jeanne Marie PEDRON ménagère (1858-après 1920), se sont mariés le 18 juillet 1886 à Allineuc.
Il est l'aîné de 5 enfants: 3 soeurs Marie Thérèse, Marie Sainte, Célestine et 1 frère Louis né le 25 mai 1893.

A son mariage le 6 juin 1920 à Allineuc avec Marie Joseph JOLY, née le 1er février 1889 à Uzel et décédée le 29 mars 1926 à Lanfains, il s’installera laboureur au village de Porpaire à Lanfains.
Ils auront deux enfants :

  • Anne-Marie née le 30 mai 1921 à Lanfains
  • André né le 5 octobre 1922 à Lanfains, décédé le 20 septembre 1990 à Fügen en Autriche.

Veuf de Marie Joseph JOLY, il se remariera le 28 juillet 1926 avec Anne Marie Constance CUVEN (1897-1972) avec qui il aura cinq autres enfants :

  • Raymond,
  • Joseph,
  • Francis,
  • Louis,
  • Nicole.

Il décèdera à Quintin le 20 mai 1978.


Jean Marie LE POTIER

Guerre 14-18

Jean Marie a participé à la Grande Guerre à partir de février 1915 et n’est revenu définitivement qu’en mars 1919.

Classe 1907, matricule 1891 au recrutement de Saint-Brieuc. Il est ajourné en 1908 et classé service auxiliaire pour faiblesse en 1909.
Incorporé au 13e Régiment des Hussards cantonné quartier Beaumanoir à Dinan le 1er octobre 1909, il est réformé n°2 le 6 octobre 1909 pour bronchite spécifique.
Retourné dans ses foyers aux Penets en Allineuc il exercera la profession de maçon.
Jean Marie fait partie de la catégorie (réformé n°2) non concernée par la mobilisation générale le 1er août 1914, mais les pertes importantes de soldats aux mois d'août et septembre vont tout changer et le décret du 9 septembre 1914 oblige les réformés et exemptés des classes précédentes à la classe 1915, à passer devant une commission de réforme.
Il est donc classé service armé par décision du conseil de révision du 10 décembre 1914 à Uzel.

Il est incorporé le 23 février 1915 au 71e Régiment d’infanterie caserne Charner à St Brieuc . Il part aux armées le 7 juin 1915 et rejoint le 11 juin le 9e bataillon de marche du 71e régiment d'infanterie dans le secteur de Chanteclerc à l’est d’Arras, à 1km au sud-est de Roclincourt,où le régiment prend un court repos pour se préparer à de nouveaux efforts après l’offensive de mai dans le secteur sud d’Arras.

L'offensive est reprise le 16 juin. Le 17 juin au soir le 71è se rend au repos près de Duisans après avoir subi d’importantes pertes et est relevé définitivement le 24 juillet de la région d’Arras. Le 14 août, le 71è embarque à la gare de Mussey à destination de l’Argonne secteur qu’il occupe jusqu’au 20 janvier 1916 et se rend au repos à Sainte-Ménéhould (caserne Valmy). Le 21 février à 1heure du matin tous les bataillons, mis en alerte quelques heures plus tôt, quittent Sainte-Ménéhould et prennent la direction de Verdun. En cours de route l’ordre est donné d’arrêter et les bataillons sont répartis dans le secteur d’Avocourt. Le régiment éprouve pendant les premiers jours de nombreuses pertes du fait des bombardements très violents déclanchés jour et nuit par les Allemands. Il ne se produit pas d'attaque d'infanterie et le secteur devient plus calme au mois de mars et d'avril. Aux premiers jours de mai, le 71è est relevé et se rend au repos dans la région de Triaucourt.

Ayant appris que son frère cadetLouis incorporé au 142è Régiment d’infanterie se trouve également dans le secteur au, il profite d’une permission pour aller lui rendre visite pensant qu’il est actuellement aussi au repos à l’arrière. Malheureusement il n’aura pas la joie de le voir. Arrivé à son cantonnement il apprend que Louis s’est fait tué la veille le 29 mai Fort de Vaux. Il venait d’avoir 23 ans le 25 mai



Sources

  • Page créée par Jean-Claude LE POTIER son petit-fils
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