Aimé Jean Baptiste TADIER (1896-1916)
Origine et famille
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Jean Baptiste Yves TADIER (1853-1943) | Anne-Marie Joséphine GROUAZEL (1859-1935) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Aimé Jean Baptiste TADIER (1896-1916) | Joseph Yves Marie TADIER (1895-1978) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Aimé Jean Baptiste TADIER naît à Plévenon (22) le 28/07/1896. Son père Jean Baptiste Yves TADIER,exerce principalement sa profession de marin en petite pêche et cabotage autour de Plévenon, Saint-Brieuc et Cancale, tandis que sa mère Anne-Marie Joséphine GROUAZEL (1859-1935) tient l’auberge-épicerie familiale à Plévenon,avec l’inscription :
Baptiste TADIER loge à pied, à cheval, vend à boire à manger.
Aimé Jean Baptiste est le 9ème d’une fratrie de 10 enfants dont trois n’ont pas vécu plus de trois jours.
- L’aîné de la fratrie, Pierre Marie meurt en 1904 à l’âge de 19 ans d’une péritonite aigüe.
- Sa sœur Angèle Marie Joseph décède le 17 Octobre 1918, victime de l’épidémie de la grippe espagnole.
- Son frère Joseph Yves Marie (1895-1978), qui combattra à partir de 2016 dans la Marine Nationale
Joseph Yves Marie l’a déposé à la gare de Lamballe lors de sa mobilisation en 1915.
Ce fut leur dernière rencontre.
Guerre 1914-1918
Aimé Jean Baptiste, mobilisé en 1916, est soldat de 2ème classe au sein des 1er régiment d'infanterie coloniale et 6e régiment d’infanterie coloniale. D’après sa fiche Matricule n° 781 au recrutement de Saint-Brieuc–Dinan, il est arrivé au corps le 12 avril 1915, il est passé au 6e régiment d’infanterie coloniale le 5 décembre 1915. Il revient au 1er régiment d'infanterie coloniale le 28 août 1916.
Il disparaît le 24 octobre 1916 pendant la reprise par son régiment du fort de Douaumont. Ni son corps, ni ses effets n’ont été retrouvés. Le JMO (Journal des Opérations Militaires p.196 à 198) précise que dans le cadre de la journée du 24 août 1916, 104 hommes de troupe ont trouvé la mort et 377 ont été blessé.
Pierre TADIER, son neveu, écrit dans ses mémoires :
Ne possédant donc point de tombe il pourrait reposer dans l'ossuaire du site de la bataille, là où des milliers de corps de ceux qui y ont perdu la vie, ont été rassemblés. Seule, une ligne sur le monument aux morts de Plévenon le rappelle au souvenir de ses concitoyens.
Il lui sera attribué la croix de guerre avec étoile d’argent (JO du 22/10/1923) avec la mention Mort Pour la France
Sources
informations Serge TADIER Adh 10040
mise en page Yves GERAULT