70e régiment d'infanterie

De Les Côtes-d'Armor dans la Grande Guerre
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Parcours du 70e Régiment d’Infanterie pendant la Grande Guerre.


Le 70e R.I. quitte Vitré le 4 pour débarquer le 6 au soir à Vouziers. Il est rattaché à la Ve armée. Le régiment pénètre en Belgique. Le 20 août, la bataille s’engage sur toute la ligne de Namur à Mons. La mission du 70e et de défendre les ponts d’Auvelais et de Tamine, au nord de Fosse. La lutte est chaude, de 2 h du matin à la nuit, le régiment a, presque seul, à supporter l’effort d’une division de la garde prussienne soutenue par une artillerie puissante. Le 1er bataillon qui était en réserve doit charger à son tour à la baïonnette.

Le 22 août, le mouvement tournant des Allemands s’accentuant, commence la retraite de Belgique, où, pendant quinze jours, accomplissant des étapes très longues, par une chaleur torride, marchant de nuit et de jour, sans ravitaillement, le régiment à la douleur de voir les barbares envahir le territoire national.

Le 29 août, s’engage la bataille de Guise ou de l’Oise, pendant laquelle le 70e est engagé devant les villages de Sains et Richaumont. Malgré les beaux succès de cette journée, il faut reprendre le mouvement arrière. Le 70e repasse l’Aisne le 2 septembre, puis la Marne le 4. Ce même jour, l’ordre arrive de faire demi-tour et de reprendre l’offensive. Le 7 septembre, au nord de la forêt de Gault (nord de Sézanne), le 70e lutte pendant une partie de la journée contre le Xe corps de réserve allemand. Le 8, la marche est reprise. Jusqu’au 12 septembre il n’aura plus à combattre et assistera de loin à la débâcle de la garde prussienne dans les marais de Saint-Gond.

La période du 12 au 22 septembre marque le début de la guerre des tranchées, rendue pénible par la persistance des pluies.

Du 23 au 27 septembre, c’est enfin le repos ; depuis 38 jours le 70e marche et combat sans arrêt.

Le 28 septembre, le 70e quitte la Ve armée et embarque pour la région du Nord.

La bataille s’engage le 30 septembre ; les 2e et 3e bataillons sont envoyés en camions automobiles pour protéger le débarquement des troupes. Le 1e bataillon et le 41e d’infanterie combattent du 1er au 6 octobre avec la 20e D.I. dans Neuville-Vitasse, Mercatel, Agny.

C’est le 5 octobre, à Neuville-Vitasse que sera tué Pierre Yves Louis Marie Le Mée.


Sources

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