Ange-Marie THOMAS (1875-1914) : Différence entre versions

De Les Côtes-d'Armor dans la Grande Guerre
(Guerre 14-18)
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« [[Ypres]] devint bientôt un centre général d'approvisionnement. Chaque jour nous amenait de nouveaux convois : de l'artillerie, des munitions, des troupes du génie, parfois des fantassins britanniques, des écossais à haute taille; ou encore de pauvres territoriaux bretons, la plupart pères de familles ; nous vîmes qu'ils peluraient avant d'aller au feu ; comme elles nous firent mal, ces larmes de soldats ! »
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« [[Ypres]] devint bientôt un centre général d'approvisionnement. Chaque jour nous amenait de nouveaux convois : de l'artillerie, des munitions, des troupes du génie, parfois des fantassins britanniques, des écossais à haute taille; ou encore de pauvres territoriaux bretons, la plupart pères de familles ; nous vîmes qu'ils pleuraient avant d'aller au feu ; comme elles nous firent mal, ces larmes de soldats ! »
 
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Version du 15 décembre 2013 à 17:38

Origine et Famille

Ange-Marie THOMAS est né le 2 août 1875 à Lantic, dans le foyer de Jean-Marie THOMAS, né à Étables-sur-Mer, et de Anne-Marie TATON, née à Lantic.
Ses parents se sont mariés le 22 décembre 1864 à Lantic.
Naitront : Jean-Baptiste Marie (10/11/1865), Anne-Marie (31/01/1869), Marie-Ange (23/12/1873), Ange-Marie (2/08/1875), Louis-Marie (28/10/1878).
Son père décède le 24 juin 1882, Ange-Marie a alors 7 ans.
Le 8 janvier 1910, il se marie à Marie-Françoise BURLOT, née le 12 mars 1885 à Lantic.
De cette union naitront trois filles : Marie-Rose (° ~1910), Olga (° ~1912), Germaine (° ~1913).

Guerre 14-18

Il fait partie de la classe 1895, matricule 19038 au Corps et 66 au recrutement de St-Brieuc.
Enrôlé au 74e régiment d'infanterie territoriale, il est blessé au combat à Languemark, en Belgique, le 5 novembre 1914, et décède le jour suivant.

D'Ypres au Havre, témoignage d'un d'habitant d'Ypres, à 4 km de Languemark, en 1914.
EXTRAIT :
« Ypres devint bientôt un centre général d'approvisionnement. Chaque jour nous amenait de nouveaux convois : de l'artillerie, des munitions, des troupes du génie, parfois des fantassins britanniques, des écossais à haute taille; ou encore de pauvres territoriaux bretons, la plupart pères de familles ; nous vîmes qu'ils pleuraient avant d'aller au feu ; comme elles nous firent mal, ces larmes de soldats ! »

Sources

CORAIL-NET
Mémoire des Hommes



--Michel MORO
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