Jean Marie LE POTIER (1887-1978)

De Les Côtes-d'Armor dans la Grande Guerre

Sommaire

Origine et Famille

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Jean Marie LE POTIER 1887-1978


Jean Marie LE POTIER est né le 17 juin 1887 au village Le Vaugouya en Allineuc.

Son père Jean Marie LE POTIER laboureur (1860- ????) et sa mère Jeanne Marie PEDRON ménagère (1858-après 1920), se sont mariés le 18 juillet 1886 à Allineuc.

Il est l'aîné de 5 enfants: 3 soeurs Marie Sainte née le 15 juillet 1891, Marie Thérèse née le 2 mars 1898, Célestine née le 27 avril 1901 et 1 frère Louis Marie né le 25 mai 1893.




 
Joachim Marie LE POTIER
(1828- ????)
 
LE ROUX Jeanne Marie
(1822-1887)
 
 
PEDRON François Mathurin
(1823-~1886)
 
TARDIVEL Marie Thérèse
(1818-~1886)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LE POTIER Jean Marie
(1860-/ 1906)
 
 
 
 
 
 
PEDRON Jeanne Marie
(1858-après 1926)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LE POTIER Jean Marie
(1887-1978)






Guerre 14-18

Caporal Jean Marie LE POTIER




Jean Marie a participé à la Grande Guerre à partir de février 1915 et n’est revenu définitivement qu’en mars 1919.

Classe 1907, matricule 1891 au recrutement de Saint-Brieuc. Il est ajourné en 1908 et classé service auxiliaire pour faiblesse en 1909.
Incorporé au 13e régiment de hussards cantonné quartier Beaumanoir à Dinan le 1er octobre 1909, il est réformé n°2 le 6 octobre 1909 pour bronchite spécifique.
Retourné dans ses foyers aux Penets en Allineuc il exercera la profession de maçon.
A la déclaration de la guerre Jean Marie fait partie de la catégorie (réformé n°2) non concernée par la mobilisation générale du 1er août 1914, mais les pertes importantes de soldats aux mois d'août et septembre vont tout changer et le décret du 9 septembre 1914 oblige les réformés et exemptés des classes précédentes à la classe 1915, à passer devant une commission de réforme.
Il est donc classé service armé par décision du conseil de révision du 10 décembre 1914 à Uzel.






1915

  • le 23 février iI est incorporé au 71è Régiment d’infanterie caserne Charner à St Brieuc .
    Le 71ème fait partie de la Vème Armée, du 10ème Corps d'Armée, 19ème Division, 37ème Brigade.
  • le 7 juin il part aux armées et rejoint le 11 juin le 9e bataillon de marche du 71e régiment d'infanterie au repos à Duisans.
  • le 12 juin au soir le 71è quitte Duisans pour relever le 48è dans le secteur de Chanteclerc à l’est d’Arras.
  • le 16 juin reprise de l'offensive
  • le 17 juin au soir le 71è est relevé par le 48è et va cantonner à Duisans après avoir subi d’importantes pertes.
  • le 27 juin retour dans les tranchées de Chanteclerc jusqu'au 3 juillet.
  • le 24 juillet le 71è est relevé définitivement de la région d’Arras.
  • le 14 août le régiment embarque à la gare de Mussey à destination de l'Argonne secteur qu’il occupe jusqu’au 20 janvier 1916 après avoir passé la fin de l'année dans les cantonnements de Fleury.

1916

  • le 7 janvier le régiment remonte une dernière fois dans les tranchées de l'Argonne.
  • le 20 janvier le 71è se rend au repos à Sainte-Ménéhould (caserne Valmy) jusqu'au départ pour Verdun.
  • le 21 février à 1 heure du matin tous les bataillons, mis en alerte quelques heures plus tôt, quittent Sainte-Ménéhould et prennent la direction de Verdun.
    En cours de route l’ordre est donné d’arrêter et les bataillons sont répartis dans le secteur d’Avocourt.
    Pendant les premiers jours le régiment éprouve de nombreuses pertes du fait des bombardements très violents déclenchés jour et nuit par les Allemands.
    Le secteur devient plus calme au mois de mars et d'avril.
  • le 2 mai le 71è est relevé par le 70è et se rend au repos dans la région de Triaucourt en Argonne, le 1er bataillon à Senard, le 2è à Eclaires, le 3è à Grigny et Aubercy.
Jean-Marie fait partie de la 8è compagnie du 2è bataillon. 
 Son frère cadet Louis est également au repos avec le 142è Régiment d’infanterie à Dampierre le Château situé à une quinzaine de kilomètres d’Eclaires où est cantonné     
 Jean-Marie.
 Mais le repos pour le 142è est de courte durée  et l’ordre lui est donné de reprendre la marche en direction de Triaucourt et en suite vers Verdun où il arrive 
 le 19 mai au Fort de Tavannes.
 En cours de route le 11 mai le 142è fait halte à Eclaires et les 2 frères auront l’occasion de se voir brièvement.  
 Malheureusement ce sera la dernière fois, quelques jours plus tard Louis est tué le 29 mai au Fort de Vaux.
 Il venait d’avoir 23 ans le 25 mai …
  • Le 29 et le 30 Mai, le régiment se rend en camions pour la rive gauche de la Meuse (Commune de Cumières) et occupe 2 positions principales la côte 304 et le Mort-Homme.
  • Le 21 juillet le 71è est relevé du Mort-Homme et embarque le 27 juillet en auto-camions pour Magneux dans la Haute-Marne.
  • Le 6 août au soir, le régiment est alerté et le 7 il embarque en auto-camions à destination de Verdun.
    Pendant la nuit, le 71è va occuper une position, sur la côte de Froideterre.
  • Le 8 août vers 4 heures, un violent bombardement se déclenche sur Thiaumont.
 C’est alors que Jean-Marie, qui avec le 2è bataillon fait face à l’ouvrage de Thiaumont reçoit un éclat d’obus à l’avant bras droit. Il est évacué par ambulance.
  • Le 22 septembre il rejoint sa 8è compagnie près de St Hilaire le Grand dans la Marne. La fin de l’année 1916 se passe dans cette région sans grand incident.

1917

  • Le 5 janvier, le 71è est relevé par le 94è d'infanterie. Les 2è et 3è bataillons se rendent à Mourmelon-le-Grand, dans les casernes, le 1er bataillon au camp Berthelot.
    Deux semaines plus tard le régiment embarque à la gare de Mourmelon-le-Petit pour le camp de Mailly.
  • Le 19 janvier le régiment débarque à la gare de Mailly et rejoint le camp Saintetanche où il va passer trois semaines en instruction par un froid glacial.
  • Le 14 février, le régiment quitte le camp de Mailly et arrive le 1er mars au Nord-Ouest de Montdidier (Somme).
  • Le 21 mars le régiment quitte la Somme et reprend les marches vers la Champagne où il arrive le 25 avril au Mont Cornillet, commune de Prosnes (Marne) à l’est de Reims où il reste jusqu’au 12 mai après avoir multiplé les assauts contre les allemands.
    Fin mai il quitte la Champagne et cantonne dans la région sud-ouest de Verdun (Haudiomont, Ronvaux, Watronville) pendant 3 mois.
  • Le 13 septembre, les 2e et 3e bataillons montent à la côte du Poivre et participent à des attaques dans le sous-secteur de la ferme Mormont (au nord de Verdun).
  • Le 12 octobre le régiment se rend en camions dans la région de Monthairons-Génicourt et occupe pendant tout l’hiver une zone située au sud-est de Verdun à une vingtaine de kilomères ( Mouilly, Rupt en Woëvre…) où il alterne période de tranchées et court repos.
    En décembre le régiment occupe le secteur à cheval sur la tranchée de Calonne : secteur agité par des coups de mains fréquents et des tirs d’artillerie allemands.
  • Le 10 décembre le 2è bataillon est attaqué par les allemands après un bombardement violent.
    Il réagit vigoureusement et le soir même le colonel exprime ses félicitations aux hommes du 2è bataillon.

1918

Après la guerre

A son mariage le 6 juin 1920 à Allineuc avec Marie Joseph JOLY, née le 1er février 1889 à Uzel et décédée le 29 mars 1926 à Lanfains, il s’installera laboureur au village de Porpaire à Lanfains. Sa sœur Marie Thérèse épousera le même jour François Marie JOLY frère de son épouse.

Ils auront deux enfants :

  • Anne-Marie née le 30 mai 1921 à Lanfains
  • André né le 5 octobre 1922 à Lanfains, décédé le 20 septembre 1990 à Fügen en Autriche.

Veuf de Marie Joseph JOLY, il se remariera le 28 juillet 1926 avec Anne Marie Constance CUVEN (1897-1972) auront cinq autres enfants :

  • Raymond,
  • Joseph,
  • Francis,
  • Louis,
  • Nicole.

Il aura 16 petits-enfants et connaîtra 5 arrières petits-enfants.

Il décèdera à Quintin le 20 mai 1978.



Sources


  • Page créée par Jean-Claude LE POTIER son petit-fils
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