Ange Marie Joseph CAILLIBOTTE (1878-1938) : Différence entre versions

De Les Côtes-d'Armor dans la Grande Guerre
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Ange Marie Joseph CAILLIBOTTE est né le 13 juin 1878 au village de  la Ville Madeleine à [[Pléneuf-Val-André]], commune du Penthièvre.  
 
Ange Marie Joseph CAILLIBOTTE est né le 13 juin 1878 au village de  la Ville Madeleine à [[Pléneuf-Val-André]], commune du Penthièvre.  
Il est le fils de de Joseph CAILLIBOTTE, laboureur, et d'Angélique BAHIER.
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Il est le fils de de '''Joseph CAILLIBOTTE''', laboureur, et d''''Angélique BAHIER'''.
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Inscrit maritime au quartier de Saint-Brieuc n° 6124, il sert 47 mois comme matelot-fourrier aux équipages de la Flotte à Brest à compter du 9 septembre 1898, puis revient à Pléneuf ; au recencement de 1906 il est laboureur chez ses parents à la Ville Madeleine.  
 
Inscrit maritime au quartier de Saint-Brieuc n° 6124, il sert 47 mois comme matelot-fourrier aux équipages de la Flotte à Brest à compter du 9 septembre 1898, puis revient à Pléneuf ; au recencement de 1906 il est laboureur chez ses parents à la Ville Madeleine.  
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Le 4 septembre 1910 il entre à la [http://www.abbaye-timadeuc.fr/ Trappe de Timadeuc] où il décédera le 14 février 1938.
 
Le 4 septembre 1910 il entre à la [http://www.abbaye-timadeuc.fr/ Trappe de Timadeuc] où il décédera le 14 février 1938.
  
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Il est mobilisé le 4 août 1914 et arrive  le même jour au [[74e régiment d'infanterie territoriale]]
 
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D’abord au jardin, il remplaça le frère Guillaume Briend à la forge comme second de frère Siméon Le Page. A l’école de ce grand silencieux, il devint lui-même un fervent du silence : le premier qui rompait le silence devait faire une croix sur l’enclume avec sa langue. Frère Siméon mourut en 1924 et '''frère Albert''' lui succéda comme forgeron.Il réussit assez bien car il réfléchissait beaucoup et prenait d’abondantes notes.  
 
D’abord au jardin, il remplaça le frère Guillaume Briend à la forge comme second de frère Siméon Le Page. A l’école de ce grand silencieux, il devint lui-même un fervent du silence : le premier qui rompait le silence devait faire une croix sur l’enclume avec sa langue. Frère Siméon mourut en 1924 et '''frère Albert''' lui succéda comme forgeron.Il réussit assez bien car il réfléchissait beaucoup et prenait d’abondantes notes.  
  
'''Frère Albert''' n’avait que son certificat d’études primaires mais, supérieurement doué pour les mathématiques, il les travailla seul à tel point qu’il était capable de donner des leçons particulières à de jeunes étudiants. Ses connaissances scientifiques se développèrent de la même façon. Sa passion pour mathématiques et sciences en faisait, dit-on, un grand distrait.  
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'''Frère Albert''' n’avait que son certificat d’études primaires mais, supérieurement doué pour les mathématiques, il les travailla seul à tel point qu’il était capable de donner des leçons particulières à de jeunes étudiants. Ses connaissances scientifiques se développèrent de la même façon. Sa passion pour les mathématiques et les sciences en faisait, dit-on, un grand distrait.  
  
 
Depuis longtemps il se trainait péniblement et soufflait très fort. Un dimanche, par très grand froid, il voulut se nettoyer à la forge après le travail aux étables. Frère Gilles, son aide, remarqua son absence au réfectoire et soupçonna un accident. Il découvrit '''frère Albert''' gisant sans connaissance dans l’atelier. Il mourut peu de temps après à l’infirmerie où on l’avait transporté. Il avait 60 ans et il y avait 28 ans qu’il était entré au noviciat. On était au 14 février 1938.''  
 
Depuis longtemps il se trainait péniblement et soufflait très fort. Un dimanche, par très grand froid, il voulut se nettoyer à la forge après le travail aux étables. Frère Gilles, son aide, remarqua son absence au réfectoire et soupçonna un accident. Il découvrit '''frère Albert''' gisant sans connaissance dans l’atelier. Il mourut peu de temps après à l’infirmerie où on l’avait transporté. Il avait 60 ans et il y avait 28 ans qu’il était entré au noviciat. On était au 14 février 1938.''  
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==Sources==
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Registre matricule 1691, Classe 1897
 
  
 
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[http://flora.u-paris10.fr:8082/flora/jsp/view/view_diaporama_report.jsp?recordId=default%3ANOTICES%3A41224 Historique du 74e RIT]
  
--[[Utilisateur:Marie BOUCHER|Marie BOUCHER]] ([[Discussion utilisateur:Marie BOUCHER|discussion]]) 15 décembre 2013 à 21:23 (CET)
 
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[[Catégorie:Arbre|CAILLIBOTTE Ange]]
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==Notes==
  
 
''Ange CAILLIBOTTE est mon grand-oncle maternel''
 
''Ange CAILLIBOTTE est mon grand-oncle maternel''
  
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[http://www.genealogie22.com/guerre-14-18/index.php/Sp%C3%A9cial:Envoyer_un_courriel/Marie_BOUCHER Envoyer un mail à Marie BOUCHER - sujet Ange CAILLIBOTTE]
  
[mailto:marieboucher22@yahoo.fr?subject=Wiki_Ange_CAILLIBOTTE&body= envoyer un mail à Marie Boucher - objet Ange CAILLIBOTTE]
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--[[Utilisateur:Marie BOUCHER|Marie BOUCHER]]

Version actuelle en date du 13 août 2014 à 18:32

Sommaire

[modifier] Origine et Famille

Label 14-18 2.jpg

CENTRE GÉNÉALOGIQUE DES CÔTES D'ARMOR
Contact
Adresse : 3 bis rue BEL ORIENT
22000 SAINT-BRIEUC
Téléphone : 02 96 62 89 00
Pictos contact.png Courriel : secretariat@genealogie22.bzh
Cg22 centre.png Site Web : http://www.genealogie22.bzh


 
Ange CAILLIBOTTE
1809-1885
 
Marie MULON
1809-1893
 
 
Jacques BAHIER
1798-1852
 
Jeanne ROUINVY
1800-1873
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Joseph CAILLIBOTTE
1846-1907
 
 
 
 
 
 
Angélique BAHIER
1843-1917
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ange CAILLIBOTTE
1878-1938
 
 
Auguste CAILLIBOTTE
1885-1970
 
 
 
 



Ange Marie Joseph CAILLIBOTTE est né le 13 juin 1878 au village de la Ville Madeleine à Pléneuf-Val-André, commune du Penthièvre. Il est le fils de de Joseph CAILLIBOTTE, laboureur, et d'Angélique BAHIER.

Il est le frère d' Auguste Ange Marie CAILLIBOTTE (1885-1970), combattant

Voir le tableau de parenté

Inscrit maritime au quartier de Saint-Brieuc n° 6124, il sert 47 mois comme matelot-fourrier aux équipages de la Flotte à Brest à compter du 9 septembre 1898, puis revient à Pléneuf ; au recencement de 1906 il est laboureur chez ses parents à la Ville Madeleine.

Le 4 septembre 1910 il entre à la Trappe de Timadeuc où il décédera le 14 février 1938.

[modifier] Guerre 14-18

Registre matricule 1691, Classe 1898 Saint-Brieuc

Recensement militaire

Registre Matricule fiche 1

Registre Matricule fiche 2


Il est mobilisé le 4 août 1914 et arrive le même jour au 74e régiment d'infanterie territoriale

- service aux armées du 7 août 1914 au 23 novembre 1914.

- évacué malade le 24 novembre 1914

- service intérieurs du 24 novembre 1914 au 24 février 1915.

- service aux armées du 25 février 1915 au 10 juin 1917.

- évacué malade le 11 juin 1917.

- rentré au dépôt le 5 juillet 1917.

- service intérieurs du 11 juin 1917 au 19 février 1919

- classé service auxiliaire le 26 juin 1917 pour néphrite chronique hypertensive. maladie contractée au service.

- passé au 154e régiment d'infanterie le 10 mars 1918.

- passé au 116e régiment d'infanterie le 10 novembre 1918.

- le 19 fevrier 1919 il retourne à l'abbaye de Timadeucà Bréhan-Loudéac (56) -

[modifier] Après la guerre

Voici la chronique donnée à la famille par l'abbaye de Timadeuc où Ange Marie Joseph CAILLIBOTTE vécu 28 ans  :


ABBAYE CISTERCIENNE NOTRE-DAME de TIMADEUC BREHAN-LOUDEAC 56 - ROHAN

14 FEVRIER 1938 - Frère ALBERT CAILLIBOTTE, convers.

Né à Pléneuf, dans le diocèse de Saint-Brieuc, le 13 juin 1878, Ange Caillibotte était le neveu par sa mère du frère Ange Bahier mort en 1914. Entré à Timadeuc en 1910, il y reçut le nom de frère Albert. Le jeune Maître des novices convers qui le reçut était le Père Alexis Presse Toute sa vie frère Albert devait rester attaché a ce jeune moine qui avait marqué profondément ses débuts. Il avait alors 32 ans.

Mobilisé en 1914, il faisait partie de ces fusiliers-marins qui se firent remarquer lors des rudes combats de l’yser. Il s’y trouvait sous les ordres d’un ami de Timadeuc : Monsieur du Foû de Kerdaniel. Il y fut gazé.

D’abord au jardin, il remplaça le frère Guillaume Briend à la forge comme second de frère Siméon Le Page. A l’école de ce grand silencieux, il devint lui-même un fervent du silence : le premier qui rompait le silence devait faire une croix sur l’enclume avec sa langue. Frère Siméon mourut en 1924 et frère Albert lui succéda comme forgeron.Il réussit assez bien car il réfléchissait beaucoup et prenait d’abondantes notes.

Frère Albert n’avait que son certificat d’études primaires mais, supérieurement doué pour les mathématiques, il les travailla seul à tel point qu’il était capable de donner des leçons particulières à de jeunes étudiants. Ses connaissances scientifiques se développèrent de la même façon. Sa passion pour les mathématiques et les sciences en faisait, dit-on, un grand distrait.

Depuis longtemps il se trainait péniblement et soufflait très fort. Un dimanche, par très grand froid, il voulut se nettoyer à la forge après le travail aux étables. Frère Gilles, son aide, remarqua son absence au réfectoire et soupçonna un accident. Il découvrit frère Albert gisant sans connaissance dans l’atelier. Il mourut peu de temps après à l’infirmerie où on l’avait transporté. Il avait 60 ans et il y avait 28 ans qu’il était entré au noviciat. On était au 14 février 1938.


[modifier] Sources

Acte de Naissance


Historique du 74e RIT


[modifier] Notes

Ange CAILLIBOTTE est mon grand-oncle maternel

Envoyer un mail à Marie BOUCHER - sujet Ange CAILLIBOTTE

--Marie BOUCHER

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