219e régiment d'infanterie : Différence entre versions
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*[[Louis KERROUX (1888-1915)]], soldat de 2ème classe à la 17ème compagnie, né à [[Kerfot]], tué le 29 mars 1915 à [[Moulin-sous-Touvent]] (Oise) | *[[Louis KERROUX (1888-1915)]], soldat de 2ème classe à la 17ème compagnie, né à [[Kerfot]], tué le 29 mars 1915 à [[Moulin-sous-Touvent]] (Oise) | ||
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+ | Extrait du parcours du 219e régiment d’infanterie pendant la Grande Guerre | ||
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+ | Le 219e régiment d’infanterie, frère du 19e régiment d’infanterie, est comme lui composé presque exclusivement d’éléments bretons, ce qui lui donne ses belles qualités de rudesse, d’ardeur au combat, de dévouement et de discipline. | ||
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+ | Le régiment a été mobilisé à Brest du 2 au 5 août 1914. | ||
+ | Il forme avec le 318e R.I. et le 262e, la 122e brigade qui fait partie de la 61e division d’infanterie affectée à la réserve générale du camp retranché de Paris. | ||
+ | Le 5 août, le régiment transporté par chemin de fer, débarque à Paris le 7 et cantonne à Drancy et Blanc-Mesnil. | ||
+ | Le 25 août, il est transporté à Arras et va cantonner à Givenchy-en-Gohelle. | ||
+ | Il reçoit le baptême du feu le 27 août aux combats de Sailly-Saillisel et Bapaume. | ||
+ | Le 28, il combat à Longueval, le 29 il est embarqué à Abancourt et ramené à Pontoise. | ||
+ | Il y séjourne jusqu’au 3 septembre, puis il est dirigé, par étapes et voir de chemin de fer sur Nanteuil-le-Haudouin où il débarque dans la nuit du 7 septembre. | ||
+ | Dans la journée du 7, il attaque les forces ennemies qui occupent le bois de Monrolles. | ||
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+ | L’armée allemande battue, commence son replie de la Marne sur l’Aisne, le 219e prend part à la poursuite dans les journées du 8 au 13 septembre. | ||
+ | Le 13, il traverse l’Aisne à Jaulzy et prend position sur le plateau de Bitry. | ||
+ | Il prend part, à partir de ce jour, aux combats qui se livrent sur le plateau entre Moulin-sous-Touvent et Autrèches (combat de Bitry, 14 et 15 septembre, Autrèches, 16 et 17 septembre). | ||
+ | A partir du 18, la guerre des tranchées commence. | ||
+ | Jusqu’à 2 octobre, le régiment prend part à différent combats entre Vingré et le plateau de Touvent. | ||
+ | Il occupe ensuite un secteur de tranchées à cheval sur la route de Moulin-sous-Touvent et ce jusqu’au 17 décembre date à laquelle il est mis à la dispotion du 35e corps d’armée. Il cantonne à Attichy et Berneuil-sous-Aisne. | ||
+ | Le 21 décembre, son 6e bataillon ainsi que les sections de mitrailleuses, prennent part à une attaque au nord de Tracy-le-Mont. | ||
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+ | Le 31 décembre, il va remplacer le 318e R.I. dans le secteur ferme Malvoisine-ferme La Faloise au nord d’Attichy. | ||
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+ | Toute l’année 1915 a été passée dans l’occupation de secteurs de tranchées. | ||
+ | Il a occupé sans interruption les secteurs de tranchées au nord-est de la forêt de Laigue, en alternant avec le 262e R.I. | ||
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+ | Du 1er au 23 janvier 1916, le régiment occupe les tranchées dans le secteur d’Ecaffaut, en alternant avec le 262e R.I. | ||
+ | Le 24 janvier, il se porte sur Pierrefonds et environs. | ||
+ | Du 8 au 12 février, il est dirigé dans la région du camp de Crèvecoeur. Il cantonne à Troussencourt. | ||
+ | Le 2 mars, le 219e reprend les tranchées dans le secteur de Tracy-le-Val et y demeure jusqu’au 24 avril en alternant avec le 262e. | ||
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+ | Le 25 avril, il va cantonner à Blincourt, Avrigny, Choisy-la-Victoire. | ||
+ | Du 30 mai au 5 juin, le 219e se porte sur Harbonnières. | ||
+ | Il est employé aux travaux dans le secteur d’attaque. | ||
+ | Le 28 juin, il doit partir à l’attaque des tranchées allemandes. | ||
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+ | Bataille de la Somme | ||
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+ | Le 219e prend part à l’attaque du 1er juillet, il y fait 255 prisonniers dont 5 officiers, prend 3 pièces de 77, 9 mitrailleuses et un nombreux matériel. | ||
+ | Après un petit repos, il est porté, le 4, au ravin des Cuisines ou il alternera avec d’autres régiments. | ||
+ | Dans la nuit du 5 août, il est transporté par camions-autos, et gagne les tranchées de Soyecourt et du bois du Satyre. | ||
+ | Du 6 au 13 août séjour aux tranchées. Il tente une opération afin de progresser dans la ligne allemande dans la nuit du 13 au 14, et dans la journée du 14. La progression échoue. Il est relevé dans la nuit du 15 au 16, il va bivouaquer à Vauvillers et est transporté à Fumechon, Catillon et Nourard-le-Franc. | ||
+ | Le 27 août, il remonte en ligne à Harbonnières. | ||
+ | Du 4 au 7 septembre, les bataillons engagés ont poursuivi la conquête des tranchées allemandes en progressant à la grenade et ont atteint les objectifs fixés. | ||
+ | Relevé dans la nuit du 7 au 8 septembre, il est transporté à SAuvillers-Mongival, Aubvilliers où il séjourne jusqu’au 12 septembre. | ||
+ | Le 12, il est transporté par voie ferrée à Villers-Cotterets. | ||
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+ | Le 26 septembre, il est transporté à Amblemy, Saint-Baudry, Laversine. | ||
+ | Le 27, il monte aux tranchées dans le secteur de Fontenoy. | ||
+ | Le secteur est calme. Les bataillons restent 18 jours en ligne et 9 jours en réserve. | ||
+ | A partir de la fin octobre, les relèves sont faites tous les dix jours et à la fin novembre tous les douze jours. | ||
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+ | Le 29 novembre, le 219e est transporté à Bellevue-la-Montagne où il séjourne jusqu’au 2 décembre. | ||
+ | Le 3 décembre, il reprend les tranchées dans le secteur de Mareuil-la-Motte. Il occupe pendant une partie de l’hiver 1916-1917, ce secteur et effectue d’importants travaux en vue d’en faire un secteur d’attaque pour le printemps prochain. | ||
+ | La relève des bataillons a lieu tous les douze jours. | ||
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+ | Au cours de cette année 1916, un Tachon a été décoré de la Médaille militaire. Est-ce lui ? | ||
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+ | Le régiment commence l’année 1917 dans les tranchées du secteur de Mareuil-la-Motte. | ||
+ | Du 1er au 18 janvier pas d’incident. | ||
+ | Le 19, l’ennemi dirige un feu violent d’artillerie et de minen-werfers sur les premières lignes. Le 20, après un nouveau bombardement, il essaie une attaque à l’aube. Il est repoussé en subissant des pertes. | ||
+ | Ce secteur reste calme jusqu’au 12 février, date à laquelle le régiment est relevé. Il va cantonner à Arsy, Moyvillers et Grandfresnoy. | ||
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+ | == Sources == | ||
+ | *[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6261959c.r=.langFR] |
Version actuelle en date du 6 mars 2015 à 10:47
CENTRE GÉNÉALOGIQUE DES CÔTES D'ARMOR | |
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[modifier] Les combattants des Côtes-du-Nord
[modifier] Officiers
- Charles-Narcisse VUILLEMAIN, sous-lieutenant
[modifier] Sous-officiers
- Jules LE GUEN DE KERNEIZON, adjudant à la 17ème compagnie
- Émile HUBERT, sergent-major à la 17ème compagnie
[modifier] Soldats
- Louis KERROUX (1888-1915), soldat de 2ème classe à la 17ème compagnie, né à Kerfot, tué le 29 mars 1915 à Moulin-sous-Touvent (Oise)
Extrait du parcours du 219e régiment d’infanterie pendant la Grande Guerre
Le 219e régiment d’infanterie, frère du 19e régiment d’infanterie, est comme lui composé presque exclusivement d’éléments bretons, ce qui lui donne ses belles qualités de rudesse, d’ardeur au combat, de dévouement et de discipline.
Le régiment a été mobilisé à Brest du 2 au 5 août 1914. Il forme avec le 318e R.I. et le 262e, la 122e brigade qui fait partie de la 61e division d’infanterie affectée à la réserve générale du camp retranché de Paris. Le 5 août, le régiment transporté par chemin de fer, débarque à Paris le 7 et cantonne à Drancy et Blanc-Mesnil. Le 25 août, il est transporté à Arras et va cantonner à Givenchy-en-Gohelle. Il reçoit le baptême du feu le 27 août aux combats de Sailly-Saillisel et Bapaume. Le 28, il combat à Longueval, le 29 il est embarqué à Abancourt et ramené à Pontoise. Il y séjourne jusqu’au 3 septembre, puis il est dirigé, par étapes et voir de chemin de fer sur Nanteuil-le-Haudouin où il débarque dans la nuit du 7 septembre. Dans la journée du 7, il attaque les forces ennemies qui occupent le bois de Monrolles.
L’armée allemande battue, commence son replie de la Marne sur l’Aisne, le 219e prend part à la poursuite dans les journées du 8 au 13 septembre. Le 13, il traverse l’Aisne à Jaulzy et prend position sur le plateau de Bitry. Il prend part, à partir de ce jour, aux combats qui se livrent sur le plateau entre Moulin-sous-Touvent et Autrèches (combat de Bitry, 14 et 15 septembre, Autrèches, 16 et 17 septembre). A partir du 18, la guerre des tranchées commence. Jusqu’à 2 octobre, le régiment prend part à différent combats entre Vingré et le plateau de Touvent. Il occupe ensuite un secteur de tranchées à cheval sur la route de Moulin-sous-Touvent et ce jusqu’au 17 décembre date à laquelle il est mis à la dispotion du 35e corps d’armée. Il cantonne à Attichy et Berneuil-sous-Aisne. Le 21 décembre, son 6e bataillon ainsi que les sections de mitrailleuses, prennent part à une attaque au nord de Tracy-le-Mont.
Le 31 décembre, il va remplacer le 318e R.I. dans le secteur ferme Malvoisine-ferme La Faloise au nord d’Attichy.
Toute l’année 1915 a été passée dans l’occupation de secteurs de tranchées. Il a occupé sans interruption les secteurs de tranchées au nord-est de la forêt de Laigue, en alternant avec le 262e R.I.
Du 1er au 23 janvier 1916, le régiment occupe les tranchées dans le secteur d’Ecaffaut, en alternant avec le 262e R.I. Le 24 janvier, il se porte sur Pierrefonds et environs. Du 8 au 12 février, il est dirigé dans la région du camp de Crèvecoeur. Il cantonne à Troussencourt. Le 2 mars, le 219e reprend les tranchées dans le secteur de Tracy-le-Val et y demeure jusqu’au 24 avril en alternant avec le 262e.
Le 25 avril, il va cantonner à Blincourt, Avrigny, Choisy-la-Victoire. Du 30 mai au 5 juin, le 219e se porte sur Harbonnières. Il est employé aux travaux dans le secteur d’attaque. Le 28 juin, il doit partir à l’attaque des tranchées allemandes.
Bataille de la Somme
Le 219e prend part à l’attaque du 1er juillet, il y fait 255 prisonniers dont 5 officiers, prend 3 pièces de 77, 9 mitrailleuses et un nombreux matériel. Après un petit repos, il est porté, le 4, au ravin des Cuisines ou il alternera avec d’autres régiments. Dans la nuit du 5 août, il est transporté par camions-autos, et gagne les tranchées de Soyecourt et du bois du Satyre. Du 6 au 13 août séjour aux tranchées. Il tente une opération afin de progresser dans la ligne allemande dans la nuit du 13 au 14, et dans la journée du 14. La progression échoue. Il est relevé dans la nuit du 15 au 16, il va bivouaquer à Vauvillers et est transporté à Fumechon, Catillon et Nourard-le-Franc. Le 27 août, il remonte en ligne à Harbonnières. Du 4 au 7 septembre, les bataillons engagés ont poursuivi la conquête des tranchées allemandes en progressant à la grenade et ont atteint les objectifs fixés. Relevé dans la nuit du 7 au 8 septembre, il est transporté à SAuvillers-Mongival, Aubvilliers où il séjourne jusqu’au 12 septembre. Le 12, il est transporté par voie ferrée à Villers-Cotterets.
Le 26 septembre, il est transporté à Amblemy, Saint-Baudry, Laversine. Le 27, il monte aux tranchées dans le secteur de Fontenoy. Le secteur est calme. Les bataillons restent 18 jours en ligne et 9 jours en réserve. A partir de la fin octobre, les relèves sont faites tous les dix jours et à la fin novembre tous les douze jours.
Le 29 novembre, le 219e est transporté à Bellevue-la-Montagne où il séjourne jusqu’au 2 décembre. Le 3 décembre, il reprend les tranchées dans le secteur de Mareuil-la-Motte. Il occupe pendant une partie de l’hiver 1916-1917, ce secteur et effectue d’importants travaux en vue d’en faire un secteur d’attaque pour le printemps prochain. La relève des bataillons a lieu tous les douze jours.
Au cours de cette année 1916, un Tachon a été décoré de la Médaille militaire. Est-ce lui ?
Le régiment commence l’année 1917 dans les tranchées du secteur de Mareuil-la-Motte. Du 1er au 18 janvier pas d’incident. Le 19, l’ennemi dirige un feu violent d’artillerie et de minen-werfers sur les premières lignes. Le 20, après un nouveau bombardement, il essaie une attaque à l’aube. Il est repoussé en subissant des pertes. Ce secteur reste calme jusqu’au 12 février, date à laquelle le régiment est relevé. Il va cantonner à Arsy, Moyvillers et Grandfresnoy.