Jean Emmanuel Louis Marie KERISAC (1894-1915) : Différence entre versions

De Les Côtes-d'Armor dans la Grande Guerre
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Version du 17 novembre 2014 à 17:57

Origine et Famille

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CENTRE GÉNÉALOGIQUE DES CÔTES D'ARMOR
Contact
Adresse : 3 bis rue BEL ORIENT
22000 SAINT-BRIEUC
Téléphone : 02 96 62 89 00
Pictos contact.png Courriel : secretariat@genealogie22.bzh
Cg22 centre.png Site Web : http://www.genealogie22.bzh
 
KERISAC Louis
1798-1869
 
RAZELLE Marie
1820-1888
 
 
DUCHENE Emmanuel
1839-1881
 
LE PICART Anne-Marie
1847-?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
KERISAC Jean-Marie
1863-?
 
 
 
 
 
 
DUCHENE Anne-Marie
1870-?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
KERISAC Jean Emmanuel
1894-1915
 
 
Emmanuel Jean KERISAC (1900-1918)
 
 
 
 



Jean Emmanuel Louis Marie KERISAC est né le 02/04/1894 à Saint-Brieuc, 7 rue au Toiles.

Il est le fils de :
Jean-Marie KERISAC typographe et d'Anne-Marie DUCHENE

Il est le frère d' Emmanuel Jean KERISAC (1900-1918)

Lors de son recensement militaire il était surnuméraire des Postes

Guerre 14-18

Classe : 1914 Matricule au recrutement : 2305 Bureau de Saint-Brieuc

Régiment : 67e régiment d'infanterie Grade : soldat

Date de décès : 08/04/1915 tué à l'ennemi Les Éparges Meuse

Jean Emmanuel est tué mort pour la France le 8 Avril 1915 ( jour de la Saint ALBERT) alors que son jeune frère, Albert ( mon père ) était à 22 jours de ses onze ans.

Sources

Acte de Naissance AD 22

Registre Matricule AD 22 2305 cote 01R1337

Mémoire des Hommes

Monument aux Morts de Saint-Brieuc


Jean Emmanuel Louis Marie KERISAC est l'oncle d'Henri KERISAC


Henri KERISAC   adh N° 2850  mail henri.kerisac(at)yahoo.fr

Mise en Ligne et compléments : Marie Boucher



Les attaques des 5, 6, 8 et 9 avril 1915. :

En date du 4 avril, Ordre à la 12e D.I : Objectif : Partant de la base B, Sape 11, N et O, atteindre le Mamelon C et la crête D – X où ils s’installeront. Ces régiments auront en outre à assurer la garde des tranchées de première ligne… Limite droite : boyau T et le point K zéro, Limite Gauche : Corne Sud-est du bois. Limite de l’attaque : au-delà de la dernière tranchée jusqu’à la crête militaire, afin de battre les pentes sur Combres.

Unités concernées : 24e brigade (106 e RI et 132 e RI ). Aux ordres du Gal Cdt la 12e D.I : les deux bataillons restants du 67 e RI (tranchée de Calonnes) et le 25e B.C.P (Rupt en Woëvre) Appui : La 24e brigade sera renforcée d’un bataillon du 67 e RI, en réserve à Montgirmont, du groupe d’artillerie de campagne du 46e R.A de la côte des Hures, et des Cies du Génie 6/4, 6/4 bis, 6/5 et 4/13. Articulation: 106 e RI à droite, formation triangle pointe en avant, de B et Sape 11, ayant pour objectif du Mamelon C au Point D, crête militaire incluse. 132e R.I à gauche, même formation, à partir de la ligne N, i et O’, ayant pour objectif les points E’, K et X (point X en deuxième objectif). Pivot des 106 et 132 e RI: point D2.

En date du 5 avril : Articulation : 132 e RI : Bataillon d’attaque : 1er bataillon (Cdt Rayer), 2ème bataillon (Cdt Girard) en appui et liaison avec le 106 e RI (Cies 2/6

et 2/7), 3ème bataillon (Cne Caillet) renforcé de la Cie 2/5, à la garde aux tranchées.

15h00 : Tirs de préparation 15h30 : Les régiments rejoignent les bases de départ 16h00 : début de l’attaque. Les 106 e RI et 132e R.I débouchent.

L’aile gauche (106e R.I) parvient à progresser. L’aile droite (132e R.I) dans un premier temps, reste cloué au sol, puis avance malgré la puissance du feu ennemie (position allemande fortement renforcée dans la nuit du 4 sur sa ligne D, E, I, X). Les combats au corps à corps s’engagent sur le Point D, mais les 6e et 8e Cies, sur un terrain découvert, sont contraintes au replis et s’abritent entre les Sapes 10 et 11. 18h00 : les 6e et 8e Cies repartent à l’attaque, 6e Cie en tête. 19h30 : le 1er bataillon s’accroche toujours aux Point I et E. La 11e Cie est contrainte d’arrêter le combat (armement hors service à cause de la boue). 21h00 : forte contre-attaque allemande sur les Points I et E. Elle est dispersée par le 1er bataillon.

23h00 : (heure non précisée avec exactitude) deuxième contre-attaque allemande également repoussée, mais reste accrochée sur les position du 1er bataillon et reste au contact.

En date du 6 avril : 04h00 : les 11e et 12e Cies du 67e R.I renforcées à gauche par la 7e Cie du 132 e RI s’appuyant sur le 1er bataillon du 132 e RI(Cdt Rayer), traversent les positions tenues et partent à l’assaut des Points X et I. Les 6e et 8e Cies (132 e RI) attaquent sur I, E et D. L’attaque est clouée par des tirs de mitrailleuse allemandes venant des Points X et K. Les 2 cies du 67e RI qui attaquèrent le point X le 6 avril à 4h00 faisait partie du 3e Bataillon ( Bn Arth). La compagnie de droite ( Cie Thil = 12e Cie) marche vers les points S.F La compagnie de gauche ( Cie Duval = ? Cie, certainement 11e) progresse vers la tranchée alpha.

04h30 : Les unités françaises étant maintenues sur leurs lignes, violente contre-attaque allemande sur le Mamelon C et le Point D2 (jonction des 106 e RI et 132 e RI). Les rapports de force étant trop inégal, les Allemands, au combat au corps à corps, reprennent le Mamelon C. 15h00 :

Violents tirs de barrage de l’artillerie française sur les Points C, D, E. 16h00 : Contre-attaque française. Le 106e R.I reprend le Mamelon C, le 132 e RI R.I (renforcé du 1er bataillon (Cdt Duffié) du 67e R.I reprend la ligne D, E, puis la ligne I, S. L’ENI recule, le 132 e RI avance jusqu’à D2. Le bataillon Rayer et les 6e et 8e Cies du 132 e RI atteignent le versant Sud. le 1er bataillon du 67e ( Bn Duffie -donc la 4e Cie) marche à 16h00 sur X.I. puis sur XK appuyé par les 2cies du Bn Arth...

En date du 7 avril : 04h15 : Violentes contre-attaque allemande. Les deux R.I ne peuvent plus bénéficier de l’appui de l’artillerie française (les lignes de front sont trop imbriquées). 07h00 : Les Unités françaises sont contraintes au replis. 09h10 : ordre est donné au 25e B.C.P de monter en ligne. 13h15 : Tirs de barrage de l’artillerie allemande suivi, dans la foulée, d’une contre-attaque allemande face au 106 e RI et 132e R.I. Débordé, le 106e R.I perd à nouveau le Mamelon C. Mais la contre-attaque est enrayée. 15h30 : les 106 et 132 e RI R.I reçoivent l’ordre de repartir à l’assaut appuyés par le 25e B.C.P plus toutes les réserves des 106 e RI, 132 e RI et 67e R.I. 16h30 : le Lcl Barjonnet, commandant le 106 e RI est blessé au combat. 16h45 : l’heure de l’assaut est reporté. 17h15 : le Cdt Rayer est blessé au combat. 17h30 : l’assaut est définitivement reporté au lendemain. 19h00 : les français, le 7 avril, ont été presque ramenés sur leurs bases du 5 avril. 23h00 : le 106 e RI R.I tente des contre-attaques, sans succès.

En date du 8 avril : 08h00 : l’artillerie française commence le pilonnage du Mamelon C, et des tranchées tenues par les Allemands. 09h00 : le 106 e RI et le 25e BC.P en 1re ligne soutenues par le 132 e RIcommandé par le Lcl Maurel. Reprise des combats. Les duels d’artillerie continueront toute la journée.

09h10 : Le Mamelon C est définitivement repris, puis les Points D, E, et I.

Le 9 avril, enlèvement de la crête des Eparges, puis stabilisation du front.

Source :Commandant R.de Fériet, La Crête des Éparges, 1914-1918, Payot, Paris, 1939, 210 p.

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