Aimé Jean Baptiste TADIER (1896-1916) : Différence entre versions

De Les Côtes-d'Armor dans la Grande Guerre
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[[Fichier:tadier01.jpg|300px|thumb|left|Auberge TADIER]]
 
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'''Joseph Yves Marie TADIER''' naît à Plévenon (22) le 24/03/1895. A cette date, Son père '''Jean Baptiste Yves TADIER''', (1853-1943), marin de profession comme son l’était son père, avait réduit ses déplacements maritimes à des activités de pêche côtière et cabotage à partir de Plévenon, Saint-Brieuc et Cancale, tandis que sa mère '''Anne-Marie Joséphine GROUAZEL''' (1859-1935) tenait l’auberge épicerie familiale à Plévenon,avec l’inscription en façade :<br /> ''''' Baptiste TADIER loge à pied, à cheval, vend à boire à manger'''''.<br />
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'''Joseph''' est le 8ème d’une fratrie de 10 enfants dont trois n’ont pas survécu plus de trois jours. <br />L’aîné de la fratrie, '''Pierre Marie''' (1885-1904) meurt d’une péritonite aigüe. <br />Son frère '''Aimé Jean Baptiste'''(1896 - 1916) disparaît à Douaumont le 24/10/1916. Il lui sera attribué la croix de guerre avec étoile d’argent (JO du 22/10/1923). <br />Sa sœur '''Angèle Marie Joseph''' née en 1894 décède le 17 Octobre 1918, victime de l’épidémie de la grippe espagnole.  <br />Aimé Jean Baptiste TADIER, (1896-1916) Soldat de 2ème classe, Combattant de la Grande Guerre,
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Aimé Jean Baptiste TADIER naît à Plévenon (22) le 28/07/1896. Son père '''Jean Baptiste Yves TADIER''',exerce principalement sa profession de marin en petite pêche et cabotage autour de [[Plévenon]], [[Saint-Brieuc]] et [[Cancale]], tandis que sa mère '''Anne-Marie Joséphine GROUAZEL''' (1859-1935) tient l’auberge-épicerie familiale à [[Plévenon]] (avec l’inscription : Baptiste TADIER loge à pied, à cheval, vend à boire à manger).<br/>
Contexte familial
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'''Aimé Jean Baptiste''' est le 9ème d’une fratrie de 10 enfants dont trois n’ont pas vécu plus de trois jours. L’aîné de la fratrie, '''Pierre Marie''' meurt en 1904 à l’âge de 19 ans d’une péritonite aigüe. '''Aimé Jean Baptiste''' perd également sa sœur '''Angèle Marie Joseph''' le 17 Octobre 1918, victime de l’épidémie de la grippe espagnole. Son frère [['''Joseph Yves Marie (1895-1978)''']], qui combattra à partir de 2016 dans la Marine Nationale, l’a déposé à la gare de Lamballe lors de sa mobilisation en 1915. Ce fut leur dernière rencontre.
Aimé Jean Baptiste TADIER naît à Plévenon (22) le 28/07/1896. Son père Jean « Baptiste » Yves TADIER, (1853-1943), exerce principalement sa profession de marin en petite pêche et cabotage autour de Plévenon, Saint-Brieuc et Cancale, tandis que sa mère « Anne Marie » Joséphine GROUAZEL (1859-1935) tient l’auberge-épicerie familiale à Plévenon (avec l’inscription : Baptiste TADIER loge à pied, à cheval, vend à boire à manger).
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Aimé est le 9ème d’une fratrie de 10 enfants dont trois étaient n’ont pas vécu plus de trois jours. L’aîné de la fratrie, Pierre Marie meurt en 1904 à l’âge de 19 ans d’une péritonite aigüe. Aimé perd également sa sœur Angèle Marie Joseph le 17 Octobre 1918, victime de l’épidémie de la grippe espagnole. Son frère Joseph Yves Marie (1895-1978), qui combattra à partir de 2016 dans la Marine Nationale, l’a déposé à la gare de Lamballe lors de sa mobilisation en 1915. Ce fut leur dernière rencontre.
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Parcours militaire pendant la Grande Guerre.
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Aimé, (Répertorié en 1916) est soldat de 2ème classe au sein des 1er et 6ème régiment d’infanterie coloniale du Maroc. (RICM). D’après sa fiche Matricule n° 781 au recrutement de Saint-Brieuc – Dinan, il est arrivé au corps le 12 avril 1915, il est passé au 6ème régiment d’infanterie coloniale du Maroc le 5 décembre 1915. Il revient au 1er Régiment d’infanterie coloniale du Maroc le 28 aout 1916. Le journal des opérations militaires
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Il disparaît le 24 octobre 1916 pendant la reprise par le RICM du fort de Douaumont.  Ni son corps, ni ses effets n’ont été retrouvés. Le JMO (Journal des Opérations Militaires p.196 à 198) précise que dans le cadre de la journée du 24 août 1916, 104 hommes de troupe ont trouvé la mort et 377 ont été blessé.  
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Pierre TADIER son neveu écrit dans ses mémoires : « Ne possédant donc point de tombe il pourrait reposer dans l'ossuaire du site de la bataille, là où des milliers de corps de ceux qui y ont perdu la vie, ont été rassemblés. Seule, une ligne sur le monument aux morts de Plévenon le rappelle au souvenir de ses concitoyens. »
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Il lui sera attribué avec la mention « Mort pour la France » la croix de guerre avec étoile d’argent (JO du 22/10/1923)  
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===Guerre 1914-1918===
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'''Aimé Jean Baptiste''', (répertorié en 1916) est soldat de 2ème classe au sein des [[1er régiment d'infanterie coloniale]] et [[6e régiment d’infanterie coloniale]]. D’après sa fiche Matricule n° 781 au recrutement de Saint-Brieuc – Dinan, il est arrivé au corps le 12 avril 1915, il est passé au [[6e régiment d’infanterie coloniale]] le 5 décembre 1915. Il revient au [[1er Régiment d’infanterie coloniale]] le 28 aout 1916. Le journal des opérations militaires
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Il disparaît le 24 octobre 1916 pendant la reprise par son régiment du fort de Douaumont.  Ni son corps, ni ses effets n’ont été retrouvés. Le JMO (Journal des Opérations Militaires p.196 à 198) précise que dans le cadre de la journée du 24 août 1916, 104 hommes de troupe ont trouvé la mort et 377 ont été blessé.<br/>
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Pierre TADIER son neveu écrit dans ses mémoires : ''Ne possédant donc point de tombe il pourrait reposer dans l'ossuaire du site de la bataille, là où des milliers de corps de ceux qui y ont perdu la vie, ont été rassemblés. Seule, une ligne sur le monument aux morts de Plévenon le rappelle au souvenir de ses concitoyens''.<br/>
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Il lui sera attribué avec la mention [['''Mort pour la France''']] la '''croix de guerre avec étoile d’argent''' (JO du 22/10/1923) <br/>
 
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Origine et famille

 
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Jean Baptiste Yves TADIER
(1853-1943)
 
 
 
 
 
 
Anne-Marie Joséphine GROUAZEL
(1859-1935)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Aimé Jean Baptiste TADIER
(1896-1916)
 
 
Joseph Yves Marie TADIER
(1895-xxxx)
 
 
 
 



Auberge TADIER

Aimé Jean Baptiste TADIER naît à Plévenon (22) le 28/07/1896. Son père Jean Baptiste Yves TADIER,exerce principalement sa profession de marin en petite pêche et cabotage autour de Plévenon, Saint-Brieuc et Cancale, tandis que sa mère Anne-Marie Joséphine GROUAZEL (1859-1935) tient l’auberge-épicerie familiale à Plévenon (avec l’inscription : Baptiste TADIER loge à pied, à cheval, vend à boire à manger).
Aimé Jean Baptiste est le 9ème d’une fratrie de 10 enfants dont trois n’ont pas vécu plus de trois jours. L’aîné de la fratrie, Pierre Marie meurt en 1904 à l’âge de 19 ans d’une péritonite aigüe. Aimé Jean Baptiste perd également sa sœur Angèle Marie Joseph le 17 Octobre 1918, victime de l’épidémie de la grippe espagnole. Son frère '''Joseph Yves Marie (1895-1978)''', qui combattra à partir de 2016 dans la Marine Nationale, l’a déposé à la gare de Lamballe lors de sa mobilisation en 1915. Ce fut leur dernière rencontre.


Guerre 1914-1918

Aimé Jean Baptiste, (répertorié en 1916) est soldat de 2ème classe au sein des 1er régiment d'infanterie coloniale et 6e régiment d’infanterie coloniale. D’après sa fiche Matricule n° 781 au recrutement de Saint-Brieuc – Dinan, il est arrivé au corps le 12 avril 1915, il est passé au 6e régiment d’infanterie coloniale le 5 décembre 1915. Il revient au 1er Régiment d’infanterie coloniale le 28 aout 1916. Le journal des opérations militaires Il disparaît le 24 octobre 1916 pendant la reprise par son régiment du fort de Douaumont. Ni son corps, ni ses effets n’ont été retrouvés. Le JMO (Journal des Opérations Militaires p.196 à 198) précise que dans le cadre de la journée du 24 août 1916, 104 hommes de troupe ont trouvé la mort et 377 ont été blessé.

Pierre TADIER son neveu écrit dans ses mémoires : Ne possédant donc point de tombe il pourrait reposer dans l'ossuaire du site de la bataille, là où des milliers de corps de ceux qui y ont perdu la vie, ont été rassemblés. Seule, une ligne sur le monument aux morts de Plévenon le rappelle au souvenir de ses concitoyens.
Il lui sera attribué avec la mention '''Mort pour la France''' la croix de guerre avec étoile d’argent (JO du 22/10/1923)

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