René Alexandre LE JEUNE (1894-1916) : Différence entre versions

De Les Côtes-d'Armor dans la Grande Guerre
(Page créée avec « {{famille}} Unique garçon d’une fratrie decinq enfants, René-Alexandre LE JEUNE, naît le 16 décembre 1894, à Kernevez-Sant-Ener,en Guerlesquin, où son père, René... »)
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{famille}}
 
{{famille}}
Unique garçon d’une fratrie decinq enfants, René-Alexandre LE JEUNE, naît le 16 décembre 1894, à Kernevez-Sant-Ener,en Guerlesquin, où son père, René Jean Louis (41 ans), est cultivateur. Samère, Marie-Louise Péron, estoriginaire de Plounérin (°13 avril 1855).
+
Unique garçon d’une fratrie de cinq enfants, '''René-Alexandre LE JEUNE''', naît le 16 décembre 1894, à Kernevez-Sant-Ener,en [[Guerlesquin]], où son père, '''René Jean Louis LE JEUNE''' (41 ans), est cultivateur.<br />
À une date que nous ignorons René-Alexandre, sa sœur Henriette et ses parents retournent vivre à Plounérin (leurs noms ne figurent pas sur la liste nominative de 1906).
+
Sa mère, '''Marie-Louise PÉRON''', estoriginaire de [[Plounérin]] (°13 avril 1855).<br />
 +
À une date que nous ignorons, René-Alexandre, sa sœur Henriette et ses parents retournent vivre à [[Plounérin]] (leurs noms ne figurent pas sur la liste nominative de 1906).<br />
  
 +
Ce déménagement eut vraisemblablement lieu en 1911 ou juste après, pour veiller sur Marie-Jeanne POLARD, alors âgée de 82 ans dont le mari, Jean-Marie PÉRON, venait de décéder (père de Marie-Louise).<br />
 +
Henriette, célibataire, s’établit définitivement à [[Plounérin]] où elle meurt le 10 mai 1960 (68 ans).<br />
  
Ce déménagement eut vraisemblablement lieu en 1911 ou juste après, pour veiller sur Marie-Jeanne Polard, alors âgée de 82 ans dont le mari, Jean-Marie Péron, venait de décéder (père de Marie-Louise).
+
Les époux de ses deux sœurs aînées :
Henriette, célibataire, s’établit définitivement à Plounérin où elle meurt le 10 mai 1960 (68 ans).
+
*Jean-Marie CROQ  – charcutier à Guerlesquin, marié en 1907 à Pauline-Caroline Le Jeune (°1880) –, et
Les époux de ses deux sœurs aînées,*Jean-Marie CROQ  – charcutier à Guerlesquin, marié en 1907 à Pauline-Caroline Le Jeune (°1880) –, et
+
 
+
 
*Georges GOMET d’Escamps (Yonne), marié à Françoise, (°1885), participeront eux aussi à la Grande Guerre.  
 
*Georges GOMET d’Escamps (Yonne), marié à Françoise, (°1885), participeront eux aussi à la Grande Guerre.  
Prisonnier des Allemands au camp de Zwickau en 1917, seul le premier reviendra en 1919 ; le second succombera à ses blessures de guerre.
+
Prisonnier des Allemands au camp de Zwickau en 1917.
 +
 
 +
Seul le premier reviendra en 1919 ; le second succombera à ses blessures de guerre.
  
  
 
{{guerre}}
 
{{guerre}}
À la déclaration de guerre, René-Alexandre Le Jeune a 19 ans. Recruté à Guingamp, il devient soldat de 2e classe au 71e régiment d’infanterie ; il est de la classe « 1914 » et son numéro de matricule est «10458».  
+
À la déclaration de guerre, '''René-Alexandre LE JEUNE''' a 19 ans. <br />
Le 18 juin 2016, gravement blessé par des éclats d’obus près de Rampont (Meuse), il est conduit à l’hôpital de campagne 14 où il décède trois jours plus tard. Le Père Guivot, aumônier, raconte (en breton) dans le « Bulletin paroissial de Plounérin », daté de septembre 1916, les derniers moments de René-Alexandre dont le lieu d’inhumation officiel est Plounérin, dans le caveau familial.  
+
Recruté à Guingamp, il devient soldat de 2e classe au 71e régiment d’infanterie.<br />
À titre posthume, ce dernier reçoit, la croix de guerre et la médaille militaire, qui figurent toutes deux, à côté de sa photo, sur son « Livre d’Or ».
+
Il est de la classe « 1914 » et son numéro de matricule est «10458». <br />
 +
Le 18 juin 2016, gravement blessé par des éclats d’obus près de Rampont (Meuse), il est conduit à l’hôpital de campagne 14 où il décède trois jours plus tard.<br />
 +
Le Père Guivot, aumônier, raconte (en breton) dans le « Bulletin paroissial de Plounérin », daté de septembre 1916, les derniers moments de René-Alexandre dont le lieu d’inhumation officiel est [[Plounérin]], dans le caveau familial. <br />
 +
À titre posthume, ce dernier reçoit, la croix de guerre et la médaille militaire, qui figurent toutes deux, à côté de sa photo, sur son « Livre d’Or ».<br />
 +
 
 +
{{Sources}}
 +
http://www.bretagne1418.org
 +
Arch. privées MNFustec-Croq (photos, médailles, généalogie).
 +
 
 +
René-Alexandre LE JEUNE était mon grand-oncle  (frère de ma grand-mère,  Pauline-Caroline Le Jeune, née 12 mai 1880 à Guerlesquin).

Version du 25 mai 2014 à 11:31

Origine et Famille

Label 14-18 2.jpg

CENTRE GÉNÉALOGIQUE DES CÔTES D'ARMOR
Contact
Adresse : 3 bis rue BEL ORIENT
22000 SAINT-BRIEUC
Téléphone : 02 96 62 89 00
Pictos contact.png Courriel : secretariat@genealogie22.bzh
Cg22 centre.png Site Web : http://www.genealogie22.bzh

Unique garçon d’une fratrie de cinq enfants, René-Alexandre LE JEUNE, naît le 16 décembre 1894, à Kernevez-Sant-Ener,en Guerlesquin, où son père, René Jean Louis LE JEUNE (41 ans), est cultivateur.
Sa mère, Marie-Louise PÉRON, estoriginaire de Plounérin (°13 avril 1855).
À une date que nous ignorons, René-Alexandre, sa sœur Henriette et ses parents retournent vivre à Plounérin (leurs noms ne figurent pas sur la liste nominative de 1906).

Ce déménagement eut vraisemblablement lieu en 1911 ou juste après, pour veiller sur Marie-Jeanne POLARD, alors âgée de 82 ans dont le mari, Jean-Marie PÉRON, venait de décéder (père de Marie-Louise).
Henriette, célibataire, s’établit définitivement à Plounérin où elle meurt le 10 mai 1960 (68 ans).

Les époux de ses deux sœurs aînées :

  • Jean-Marie CROQ – charcutier à Guerlesquin, marié en 1907 à Pauline-Caroline Le Jeune (°1880) –, et
  • Georges GOMET d’Escamps (Yonne), marié à Françoise, (°1885), participeront eux aussi à la Grande Guerre.

Prisonnier des Allemands au camp de Zwickau en 1917.

Seul le premier reviendra en 1919 ; le second succombera à ses blessures de guerre.


Guerre 14-18

À la déclaration de guerre, René-Alexandre LE JEUNE a 19 ans.
Recruté à Guingamp, il devient soldat de 2e classe au 71e régiment d’infanterie.
Il est de la classe « 1914 » et son numéro de matricule est «10458».
Le 18 juin 2016, gravement blessé par des éclats d’obus près de Rampont (Meuse), il est conduit à l’hôpital de campagne 14 où il décède trois jours plus tard.
Le Père Guivot, aumônier, raconte (en breton) dans le « Bulletin paroissial de Plounérin », daté de septembre 1916, les derniers moments de René-Alexandre dont le lieu d’inhumation officiel est Plounérin, dans le caveau familial.
À titre posthume, ce dernier reçoit, la croix de guerre et la médaille militaire, qui figurent toutes deux, à côté de sa photo, sur son « Livre d’Or ».

Sources

http://www.bretagne1418.org Arch. privées MNFustec-Croq (photos, médailles, généalogie).

René-Alexandre LE JEUNE était mon grand-oncle  (frère de ma grand-mère,  Pauline-Caroline Le Jeune, née 12 mai 1880 à Guerlesquin).
Outils personnels