Auguste Labbé est de la classe 1902. Enregistré au bureau de Saint-Brieuc sous le matricule 2083, il habite alors à l'Hôté-Chesnaie en Plénée-Jugon. Après son service militaire à Nogent-le-Rotrou au 101ème R.I., Auguste monte à Paris mais revient à Plénée-Jugon pour épouser Eugénie Lecolinet le 24.09.1910.
Appelé sous les drapeaux, il part au front le 14.09.1914 et rejoint le 47ème R.I. déjà engagé dans la Bataille d’Arras .
Le 19.02.1915 dans les tranchées de Chantecler, une balle allemande l’atteint en pleine poitrine. Emporté mourant au poste de secours de Saint-Nicolas, transporté à l’ambulance du Saint-Sacrement à Arras, la balle n'est extraite que le 30 mars. Réopéré, Auguste est évacué vers Doullens puis Coutances. Après un coma de deux jours, il est transporté à l’hôpital de Coutainville-Plage et commence une lente convalescence entrecoupée de quelques permissions et de passages en commission de réforme. Il est versé au service auxiliaire puis au 83RAL. Hospitalisé de nouveau, il reçoit le 20.02.1917 les insignes de blessé de guerre. Hospitalisé une dernière fois le 8.10.1918, il décède le 14.10.1918 à l’hôpital Bichat à Paris, à l’âge de 36 ans. L’armistice sera signé 28 jours plus tard. Il est enterré au cimetière de Nanterre.
Sur la demande de son petit-fils Daniel Labbé, la mention MORT POUR LA FRANCE lui est attribuée le 21.02.2014.