François Olivier LE GOFF se fixe dans la paroisse de Plourin-Morlaix puis à Plourin à compter de fin janvier 1765.
Le 21/05/1791, il monte en chaire de Plourin et, à l'issue du prône de la messe paroissiale, il se rétracte du serment qu'il a fait.
Il quitte Plourin et se réfugie dans sa paroisse natale de Saint-Martin-des-Prés où il se cache. et dirigé sur Brême.
Il est arrêté et enfermé au château du Taureau en rade de Morlaix le 30/11/1792 ; puis, il est embarqué avec d'autres ecclésiastiques et dirigé sur Brême, de l'autre côté du Rhin.
Une loi du 7 fructidor an V (24/08/1797) autorise le retour en France des prêtres déportés, François Olivier LE GOFF regagne la Bretagne, à Plourin puis, Saint-Martin-des-Prés.
Une nouvelle loi du 19 fructidor an V (05/09/1797) donne au Directoire Éxécutif le droit de déporter par simple décret tous les prêtres catholiques et même de faire fusiller ceux que l'on peut convaincre d'être des émigrés rentrés ; l'abbé LE GOFF est arrêté et tué le 3 ventôse an VII (cf acte de décès ci-dessous).

Une notice sur ce prêtre figure page 196 et suivantes dans l'ouvrage "Les actes des prêtres insermentés du diocèse de Saint-Brieuc mis à mort de 1794 à 1800" de l'abbé Auguste Lemasson (imprimerie Prud'homme - Saint-Brieuc - 1927) ; voir ci-dessous