Le 23 janvier 1890,
Marie Reine CHEL vient remplacer sa soeur,
Anne Marie CHEL, pour garder des vaches dans un champ de Corseul.
Depuis quelques temps, un voisin,
Marie Ange OLLIVIER lui tourne autour, lui demandant de l'épouser ;
Marie Reine CHEL refuse.
En fin d'après-midi, on vient prévenir la mère de
Marie Reine CHEL que ses vaches errent dans la campagne sans gardienne.
Tout le village se met à la recherche de
Marie Reine CHEL ; le corps de celle-ci est découvert le lendemain matin par son frère,
Adolphe CHEL ;
Marie Reine CHEL a été assassinée, frappée de quatorze coups de couteau.(Moniteur des CdN - 1890 - vue 125)
Marie Ange OLLIVIER est immédiatement suspecté ; il est arrêté rapidement.
Le 3 juillet 1890, la Cour d'Assises des Côtes-du-Nord condamne
Marie Ange OLLIVIER aux travaux forcés à perpétuité.
Embarqué sur le
VILLE DE SAINT-NAZAIRE à destination de la Guyane où il arrive le 17 mai 1891
Il décède aux Iles du Salut le 21/08/1894 ; son décès fait l'objet d'un petit article dans l'édition du dimanche 3 mars 1895 du Journal de Lamballe (cf ci-dessous).