Le 4 février 1879, le Parquet de Saint-Brieuc reçoit un procès-verbal constatant que
Marc PERROT, cultivateur à Ploufragan, s'est suicidé dans son lit d'un coup de fusil après avoir essayé d'étrangler son épouse,
Marie Aimée QUÉRANGAL des ESSARTS.
Bientôt, une rumeur circule dans la commune que la mort de
Marc PERROT n'est pas due à un suicide mais un crime perpétré par son épouse.
Une enquête est ouverte et
Marie Aimée QUÉRANGAL des ESSARTS est accusée d'avoir commis avec préméditation un homicide volontaire sur la personne de
Marc PERROT.
Toutefois, la Cour d'Assises des Côtes-du-Nord acquitte le 14 février 1882
Marie Aimée QUÉRANGAL des ESSARTS.
Elle épouse le 19/01/1881 à Ploufragan Mathurin Pierre ROUXEL.
Cette affaire est traitée dans l'ouvrage d'Élodie Deltier, Affaires criminelles - Assises de Saint-Brieuc (cf chapitre "un suicide trop parfait").
Voir, aussi, la coupure du Petit Parisien du 23/02/1882 et "Causes criminelles et mondaines de 1882" par Albert Bataille (cf ci-dessous).
Elle est apparentée à
Emile Servan Marie QUÉRANGAL.