Chronique de Pleudaniel (1914-1918) : Différence entre versions

De Les Côtes-d'Armor dans la Grande Guerre
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Un gendarme, à bicyclette, apporte l’ordre de mobilisation. On s’y attendait. On l’entoure. Le tocsin sonne ! En un instant une foule se masse sur la place du bourg. L’émotion est indescriptible ! Plusieurs femmes pleurent !
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Je pars avec quelques autres cyclistes placarder les affiches dans les villages, expliquer le fascicule du livret militaire relatif à la mobilisation et encourager tout le monde.
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Tous ceux qui sont appelés à partir restent calmes… « On partira demain ! » disent-ils simplement. Ils rassurent eux-mêmes leurs familles
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Quelques vieux ne trouvent pas immédiatement leur livret mais ils se rappellent bien l’ordre du fascicule.
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Avant la nuit tous les intéressés sont avertis, chacun sait quand il doit partir et ou il doit aller.
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Ce qui frappe le plus c’est le calme, la résignation, le sang froid des réservistes appelés.
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Jour inoubliable !
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L’instituteur
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Le Jouan
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En cours de transcription par Anne Avril
 
  
 
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Transcription par Anne Avril / CG22
 
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*[http://archives.cotesdarmor.fr/ Archives départementales 22] , Cote 1 T 402 = Notices communales sur la guerre 1914-1918 (68 communes représentées), 1919
 
*[http://archives.cotesdarmor.fr/ Archives départementales 22] , Cote 1 T 402 = Notices communales sur la guerre 1914-1918 (68 communes représentées), 1919

Version du 25 juin 2014 à 18:08

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Pleudaniel, le 1er Août 1914. – (17h).

Ordre de mobilisation


Un gendarme, à bicyclette, apporte l’ordre de mobilisation. On s’y attendait. On l’entoure. Le tocsin sonne ! En un instant une foule se masse sur la place du bourg. L’émotion est indescriptible ! Plusieurs femmes pleurent ! Je pars avec quelques autres cyclistes placarder les affiches dans les villages, expliquer le fascicule du livret militaire relatif à la mobilisation et encourager tout le monde. Tous ceux qui sont appelés à partir restent calmes… « On partira demain ! » disent-ils simplement. Ils rassurent eux-mêmes leurs familles Quelques vieux ne trouvent pas immédiatement leur livret mais ils se rappellent bien l’ordre du fascicule. Avant la nuit tous les intéressés sont avertis, chacun sait quand il doit partir et ou il doit aller. Ce qui frappe le plus c’est le calme, la résignation, le sang froid des réservistes appelés. Jour inoubliable !

L’instituteur Le Jouan

Transcription par Anne Avril / CG22 

Sources

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