"En mars 1944,
Georges BRASSENS se retrouve à Paris, il lui faut trouver une cachette.
Jeanne LE BONNIEC, épouse PLANCHE, de trente ans son aînée, accepte de l'héberger. Avec son mari Marcel, elle habite une maison extrêmement modeste au 9, impasse Florimont. Georges s’y réfugie, le 21 mars 1944, en attendant la fin de la guerre. On se lave à l’eau froide, il n’y a ni gaz, ni électricité (donc pas de radio), ni le tout-à-l’égout. Dans la petite cour, une vraie ménagerie : chiens, chats, canaris, tortues, buse… et la fameuse cane qu'il célébrera dans une chanson. Il est loin de se douter qu’il y restera vingt-deux ans.
« J'y étais bien, et j'ai gardé, depuis, un sens de l'inconfort tout à fait exceptionnel. »
Cinq mois plus tard, le 25 août, c’est la libération de Paris. La liberté, soudainement retrouvée, modifie peu ses habitudes. Avec leur consentement, il se fixe à demeure chez les PLANCHE. Sa carte de bibliothèque récupérée, Brassens reprend son apprentissage de la poésie et s’adonne à nouveau à la littérature.
À partir de 1950, Georges BRASSENS vient passer ses vacances à Paimpol chez Michel LE BONNIEC, un neveu de Jeanne ; c'est ce dernier qui lui trouvera une maison sur les rives du Trieux, à Lézardrieux : « Ker Flandry »."
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