Mathurin PATUREL a été poursuivi à la suite du coup d’État de décembre 1851.
"Mauvais sujet. Proférant continuellement des propos sanguinaires. Il est sorti le 4 armé d'une canne à lance. Il y avait toujours chez lui des individus à mauvaise mine et quelques démagogues des plus mal famés. On a saisi à son domicile des écrits extravagants en démagogie, ainsi qu'une recette pour faire de la poudre. Moralité et probité mauvaises, à tel point que l'on n'a même pas voulu l'accepter au cercle démagogique.'
"Mauvais sujet dans toute la force du terme. Il n'était jamais question pour lui que de sang et d'échafaud. Il est sorti de chez lui le 4 armé d'une canne à lance pour se rendre sur la place. Il y avait toujours chez lui des individus à mauvaise mine et quelques démagogues d'Agen, les plus mal famés. On a trouvé à son domicile des écrits de lui qui indiquent les idées les plus extravagantes en démagogie. On y a trouvé aussi la recette pour la fabrication de la poudre. Sa moralité et sa réputation étaient tellement mauvaises, que l'on n'a pas voulu l'accepter au cercle démagogique. (Département de Lot-et-Garonne. Insurrection de décembre 1851, A.N., BB/30/398)"
Il est transporté à Pont du Chéliff en Algérie.
Il est gracié le 02/02/1853.