Jacques Pierre VINÇOT était sous-diacre quand il entra au Séminaire des M.-E. le 1er août 1849. Ordonné prêtre le 21 décembre 1850, il fut envoyé le 13 mars 1851 au Se-tchoan. Il administra d’abord les districts de Tong-kiang et de Siu-tin, 1853-1860¬ ; il éleva les oratoires et les résidences de Ten-tse-ho, Hiang-pao-tang, et Ouang-kia-ouan.
En 1856, lors de la division de la mission, il fit partie du Se-tchoan oriental. En 1860, il résida à Tchong-king¬ ; puis, après un séjour à Kouy-tcheou fou, 1861-1863, il accomplit une mission délicate au Kouy-tcheou où il servit de son mieux les intérêts matériels de sa mission. De 1864 à 1867, nous le retrouvons à Siu-tin¬ ; de 1867 à 1870, à Kouy-tcheou fou. Devenu procureur de la mission à Tchong-king, il rebâtit l’évêché et la procure.
Frappé de paralysie en 1888, il rentra en France l’année suivante, et se fixa au sanatorium Saint-Raphaël à Montbeton (Tarn-et-Garonne)¬ ; il y mourut le 28 octobre 1904. Il était assez versé dans les sciences. Pendant son séjour à Tchong-king, il enseigna à un chrétien, qui fit fortune, une formule de pilules pour guérir les fumeurs d’opium de leur mauvaise habitude¬ ; à d’autres il apprit à dorer à la pile électrique, à fabriquer du verre, du savon, de l’alun, etc…